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samedi 23 avril 2022

EDITORIAL MAI 2022

 EDITO : "...Et pourtant, il faudra bien un jour se réconcilier !"



Le mois de mai, dans la foulée de Pâques, est dans la mémoire collective celui « du blanc » : blancheur des baptêmes, des communions ou professions de foi, des jeunes mariées… et même de la fête des mamans. Sans oublier, bien sûr, le « mois de Marie », la Vierge immaculée.

Cette blancheur est évoquée dans les évangiles de la Résurrection : « et elle (Marie Madeleine) vit deux anges vêtus de blanc, assis à la place où avait été couché le corps de Jésus, l'un à la tête, l'autre aux pieds. » (Jean 20,12)

C’est la blancheur des commencements, comme une page vierge. Si le blanc représente pour beaucoup de chrétiens la pureté, il signifie également la nouveauté. Repartir à zéro. D’un être vieilli, abîmé, souillé peut-être, redevenir un être neuf à l’image de Jésus Christ. Tout nouveau ! C’est la grâce pascale qui est offerte à tous, au travers des sacrements comme le baptême bien entendu -et qui est manifestée par le « vêtement blanc »-, mais pas seulement. Tout le temps de Pâques jusqu’à la Pentecôte retentit de cet appel à accueillir ce renouvellement total dans la Foi.

Le dimanche qui suit celui de Pâques, jadis appelé « in albis » parce que les baptisés de Pâques y rendaient leur habit blanc, est maintenant nommé « dimanche de la Divine Miséricorde », fête instituée par le pape Jean-Paul II le 30 avril 2000 lors de la canonisation de sœur Faustine Kowalska, une mystique polonaise à qui Jésus a demandé que ce jour soit consacré à la Miséricorde de Dieu. Le jour choisi pour cette fête montre le rapport étroit entre Pâques et la Miséricorde.

Nous rendons-nous bien compte qu’en ressuscitant son Fils Jésus, Dieu pardonnait aux hommes tout le mal qu’ils lui ont fait et leur péché ? C’est tellement énorme ! Du coup, il ouvrait une source de pardon qui ne pourra plus jamais être tarie. Les apparitions du Ressuscité aux disciples manifestent ce Don perpétuel : « La paix soit avec vous » (Jn 20,21) « Recevez l’Esprit Saint. À qui vous remettrez ses péchés, ils lui seront remis ; à qui vous maintiendrez ses péchés, ils seront maintenus. » (Jn 20,22-23)


Depuis Pâques, nous sommes dépositaires pour toute l’humanité du pardon, de la Miséricorde ! Le Seigneur nous confie là une responsabilité immense. À quoi cela nous appelle-t-il aujourd’hui ?

D’abord, comme le soulignait un membre de notre groupe de partage, à savoir se pardonner à soi-même : Nous traînons parfois des gros sacs de regrets et de culpabilité, par rapport à une mauvaise image de soi par exemple. Il s’agit de lâcher ces regrets (« la paix soit avec vous ») en se laissant aimer inconditionnellement par Dieu pour qui chacun est et reste toujours aimable. Le sacrement de la Réconciliation peut nous être d’une aide précieuse à ce stade.


Ensuite, d’un cœur libéré, il nous faut « remettre les péchés les uns aux autres ». On réduit souvent cet ordre à ce que les prêtres doivent offrir le Pardon de Dieu aux pénitents qui se confessent. Je pense que l’invitation de Jésus dépasse largement ce cadre sacramentel : Premièrement, nous avons tous reçu l’Esprit Saint, lors de notre baptême et de notre confirmation ; c’est donc une mission de toute l’Eglise et de chacun. Deuxièmement, il s’agit de ne pas « maintenir les péchés » aux autres qui nous ont blessés (volontairement ou involontairement), en les étiquetant-cataloguant, en gardant rancune, en nourrissant de la rancœur à leur sujet. La phrase de Jésus « celui à qui vous maintiendrez ses péchés ils lui seront maintenus » appelle pour moi à prendre garde à notre responsabilité : si je ne pardonne pas « de tout mon cœur » (cf Mt 18,35) à mon frère qui m’a fait mal, je lui colle sur la tête un péché non effacé (comme on entend dire parfois : « Je pardonne, mais je n’oublie pas ! »).

Et, pour finir, en pratiquant largement la Miséricorde reçue de Dieu envers tous ceux que nous rencontrons, nous entrerons dans une spirale de la bienveillance, du respect et de la douceur qui devient contagieuse au point de s’étendre de proche en proche au monde entier : C’est, je crois, le projet inscrit au cœur des paroles et des gestes du Christ lors de ses apparitions pascales. Casser la spirale du péché, de la haine et de la violence en la remplaçant par la spirale de l’amour et de la Miséricorde. Si le mal est contagieux, l’amour l’est aussi, et désarme le premier. La guerre doit finir.


Si nous n’avons pas prise sur le conflit qui se déroule en ce moment en Ukraine et qui déploie ses atrocités, nous pouvons cependant apporter chacun quelque chose d’unique et d’irremplaçable : mettre la Miséricorde divine au cœur de nos relations pour qu’elle s’étende au monde entier. Un jour, il faudra bien se réconcilier, les occidentaux avec les Russes, et les Russes avec les Ukrainiens. Comme l’ont fait les Européens et les Allemands. Les Hutus et les Tutsis rwandais. Les Noirs et les blancs sud-africains. Parce que sans réconciliation, il n’y a pas d’avenir, et on ne peut pas voler leur avenir aux enfants.


La Paix soit avec vous !

Bernard P.

samedi 16 avril 2022

 


Joyeuses Pâques !

... et MERCI à toutes celles et ceux qui ont merveilleusement décoré, nettoyé, rassemblé, animé ces merveilleux moments !  

















































(D'autres photos sont les bienvenues, si vous souhaitez m'en envoyer !)

samedi 2 avril 2022

QUESTIONNAIRE DU "SYNODE" : LES REPONSES !



Les réponses au questionnaire sur la "Synodalité" qui nous sont parvenues à l'Unité Pastorale ont été dépouillées et triées (sauf bien sûr celles qui ont été directement envoyées  à l'évêché via le site du diocèse de Liège ou par la poste). Il y a parmi les répondants 2 équipes-relais paroissiales, 2 équipes liturgiques, 1 groupe de mamans de futurs communiants, une famille et 10 personnes privées dont un couple. Beaucoup n'ont répondu qu'à une partie des questions. Un groupe de jeunes confirmands a aussi réfléchi sur la démarche synodale, mais de façon plus informelle : leurs réponses n'ont pas encore pu être synthétisées.

Vous trouverez l'intégralité de ces réponses en cliquant sur ce lien :

LesReponsesAuQuestionnaireSynod


=>  Il y a en tout 12 pages qui vont de 0 (= Question centrale) à 11  (ajouter), consultables via les onglets sous le fichier sheet non modifiable ; les onglets cachés sont accessibles via les flèches  <  >  .

MERCI à tous ceux qui ont fait la démarche et qui ont répondu ! Les résultats vont être envoyés à Liège pour le 19 avril (date limite).

Nous utiliserons ces résultats dans un second temps pour amorcer une réflexion sur notre vie d'Eglise locale(vie en communauté) chez nous.

Cela fera l'objet de futures rencontres... pour progresser dans la communion fraternelle.

Le curé Bernard

 


lundi 28 mars 2022

EDITORIAL AVRIL 2022

 

Edito : Mais où est passée la lumière ? 



La guerre en Ukraine et ses horreurs…, les menaces sur la paix et la sécurité dans le monde…, le dérèglement et l’urgence climatiques…, les réfugiés par millions…, les hausses des prix vertigineuses et la paupérisation d’une partie toujours plus importante de la population…, les stigmates des inondations qui ne sont pas guéris…, le Covid Omicron qui rôde toujours…, etc. etc.  Les perspectives d’avenir ne sont franchement pas folichonnes et l’inquiétude gagne de plus en plus de gens !


Où est passée la lumière ? L’insouciance ne semble vraiment plus de mise, à moins de vivre sur une autre planète. Que pouvons-nous faire ? Nous laisser sombrer dans la déprime, l’indifférence ou le cynisme (« je vous l’avais bien dit ! ») n’est pas une solution. Un certain nombre ont choisi la solidarité : Ils ont ouvert encore plus grand leur cœur, leur maison, leur portefeuille ou leurs bras pour venir en aide à ceux que le malheur a frappés. Participer à l’accueil des migrants ou des réfugiés, travailler comme bénévole aux restos du cœur, chez Oxfam, Solidarité-Dison ou d’autres associations d’entraide, lutter pour une commune propre et rouler de façon responsable, consommer de façon écologiquement plus neutre,  soutenir l’aide au développement dans les pays du sud, aider des jeunes ou des aînés en difficulté, créer des relations positives autour de soi, diffuser des bonnes nouvelles et des messages d’encouragement et d’amour (l’opposé des fake news)… Voilà les articles de notre CREDO d’aujourd’hui, celui que tout un chacun peut pratiquer pour faire grandir la lumière dans notre monde enténébré.  

Il reste un moyen que nous n’avons pas encore évoqué : la prière. La prière, si elle ne change pas le monde magiquement, elle nous change nous-mêmes en nous branchant sur la source de lumière et d’amour qui est Dieu. Ainsi, en puisant quotidiennement à cette source, je deviens petit à petit un porte-lumière pour les autres que je ne considèrerai plus comme étrangers à moi, mais comme mes frères, mes sœurs.

Ceci me rappelle le très beau témoignage de Peter Turney, photographe-reporter américain de retour d’Ukraine, invité de Laurent Delahousse sur le plateau de France 2 dimanche soir, qui disait : « J’ai l’impression d’avoir une très très grande chance de pouvoir témoigner de la vie de mon époque ; ça a commencé quand j’étais jeune, à 16 ans. J’ai un certain credo personnel : moi, j’envisage tous les gens de la terre qui sont comme mes frères et mes sœurs. J’ai l’impression que la terre entière, c’est ma famille. Et la photographie m’a permis depuis maintenant depuis plus de 40 ans de témoigner de la vie des gens ; et pour moi, la vie des gens, ça compte ! J’ai connu beaucoup de crises et de guerres, mais quand je suis arrivé en Ukraine, je n’étais pas prêt à témoigner de ce que j’ai vu là-bas. 

C’est la plus grande crise, le plus grand exode en Europe depuis la 2ème guerre mondiale. Ce ne serait peut-être pas une mauvaise idée, pour les gens qui voient cela (les images à la télévision), de fermer les yeux et d’imaginer que dans la seconde qui suit, on perd tout… on perd tout le sens de son existence. On perd sa maison, on perd son album familial, son travail, on perd peut-être son compte en banque, on perd ses amis, on perd son voisinage, et on va vers l’inconnu… Et aujourd’hui en Ukraine il s’agit pratiquement de 4 millions de personnes qui ont perdu tout ce sens de leur existence ! »  
https://www.france.tv/france-2/20h30-le-dimanche/3165903-emission-du-dimanche-27-mars-2022.html

La photographie, même en négatif, c’est aussi de la lumière qui éclaire les réalités des gens en les rapprochant de nous et en nous rendant sensibles à ce qu’ils éprouvent.

Ce qu’a voulu aussi faire le pape François en consacrant avec tous les évêques du monde la Russie et l’Ukraine au Cœur immaculé de Marie le 25 mars dernier est aussi une façon d’appeler la lumière divine qui habitait le cœur de Marie pour éclairer les cœurs douloureux et blessés, les cœurs endurcis ou enténébrés par la haine, et ramener l’espoir.

Est-ce que pour autant tous les chrétiens ont seulement compris l’initiative du pape François ? N’ont-ils pas réagi avec scepticisme, voire avec un haussement d’épaules ?  Une arme spirituelle, celle de la prière, alors que tonnent les canons et les mitraillettes ? Pour beaucoup, c’est sans doute avec plus ou moins d’indifférence qu’ils ont accueilli cette journée de prière pour la paix, qui ne « change rien » à un pur rapport de forces. 

Là est l’erreur ! En consacrant les deux pays frères ennemis à la Vierge, l’idée du pape est de leur rappeler leur héritage commun, leur amitié ancienne dans le Christ, au moment où les divisions sont plus fortes que jamais entre croyants partisans. L’acte de consécration à Celle qui a dit oui jusqu’au pied de la Croix, auquel prêtres et évêques des cinq continents se sont associés ce vendredi, souligne que « le peuple ukrainien et le peuple russe, qui Te vénèrent avec amour, recourent à Toi ». Les deux peuples, en effet, partagent la même ferveur mariale. « Nous avons préféré ignorer Dieu, vivre avec nos faussetés, nourrir l’agressivité, supprimer des vies et accumuler des armes […] », dit encore la prière.  Aux discours nationalistes figés dans la relecture mythique de l’Histoire, le pape oppose la fraternité.

L’arme spirituelle est une lumière forte qui éclaire et touche les consciences dans un conflit, car la prière place chacun face aux responsabilités devant Dieu, pas pour instruire des procès, mais pour que la tendresse maternelle de Marie qui ne condamne aucun de ses enfants, y compris Poutine, convertisse les cœurs des hommes et femmes des deux peuples, soldats comme civils, et les ouvre à la pitié, au remords, au désir de faire taire les armes et de se réconcilier. Ne méconnaissons pas la puissance de la médiation de la Vierge Marie ! Elle a déjà contribué à apaiser bien des conflits dans le monde.

Chers sœurs et frères, en cette montée vers Pâques – vers la lumière de la vie ! – n’avons-nous pas pour mission d’accueillir plus intensément et plus profondément la lumière de l’amour divin, par exemple en recevant le sacrement de Réconciliation et en nous réconciliant avec nos frères ?  Soyons donc pour le Seigneur ses porte-lumière pour arracher ce monde aux forces obscures qui l’emprisonnent ! La Lumière vaincra, qui peut en douter ?

« Let the sun shine in » « Laissons entrer le soleil », disait cette vieille chanson de la comédie musicale Hair (1969). Ce ne serait plus d’actualité ? Oh que si, bien du contraire ! Déjà, sainte fête de Pâques !

Votre curé Bernard

 

On se guette
Traqués, à bout de souffle marchant
Pétrifiés dans nos manteaux d'hiver
Refoulés aux frontières du mensonge des nations qui crèvent

Tués par des rêves chimériques
Écrasés de certitudes
Dans un monde glacé de solitude


Chantons
Nos rêves d'espoir sur un sitar
Sitar
De toi le roi est né et chantons
La vie qui est en nous et autour de nous

Laissons, laissons entrer le soleil
Laissons, laissons
Laissez, laissez entrer le soleil
Laissez, laissez

(adaptation Julien Clerc)

https://www.youtube.com/watch?v=hHuNZdsoDvA

lundi 21 mars 2022

OSER LE PRINTEMPS

 


 Oser le printemps

 


 

Chaque jour nous entendons le bruit des arbres qui tombent.
Notre actualité ou notre histoire ne semblent faites que de chutes et de fracas. ..
Mais nul n'interviewe le printemps.
On n'entend pas le bruit de la forêt qui pousse.

On n'entend pas le clairon de la sève dans nos membres.
L'essentiel ou le vital ne font pas de bruit.

Soyez silencieux et efficaces comme des printemps :
cela n'empêchera pas le bruit des arbres qui tombent,
mais vous quitterez la société des fossoyeurs
pour entrer dans la compagnie des porteurs de semences.

Vous connaîtrez les oiseaux.

Jean-Yves Leloup,
"Un art de l'attention"

"Regardez les oiseaux du ciel : ils ne font ni semailles ni moisson, ils n’amassent pas dans des greniers, et votre Père céleste les nourrit. Vous-mêmes, ne valez-vous pas beaucoup plus qu’eux ?
Et au sujet des vêtements, pourquoi se faire tant de souci ? Observez comment poussent les lis des champs : ils ne travaillent pas, ils ne filent pas. Or je vous dis que Salomon lui-même, dans toute sa gloire, n’était pas habillé comme l’un d’entre eux. 
Si Dieu donne un tel vêtement à l’herbe des champs, qui est là aujourd’hui, et qui demain sera jetée au feu, ne fera-t-il pas bien davantage pour vous, hommes de peu de foi ?"  (Matthieu 6,26-30)



jeudi 17 mars 2022

LA GUERRE EN UKRAINE ET L'EGLISE ORTHODOXE RUSSE

 (un podcast de la RTBF - La Première du 7/03/2022)




INSTALLATION DES SOEURS RIC - 13/03/2022

 Qui sont les "Religieuses de l'Instruction Chrétienne"?

Pourquoi sont-elles là ?  Interview du Doyen Stanis Kanda :


L'arrivée des soeurs s'inscrit dans le projet décanal du "CARREFOUR SAINT REMACLE" : Il s'agit d'aménager au coeur de la ville de Verviers et au service de l'ensemble du doyenné un complexe de locaux suffisemment spacieux pour assurer une plus grande visibilité de la présence catholique à Verviers et dans la région. En effet, notre Eglise locale a besoin d'un souffle nouveau, dans une région durement marquée par la pauvreté et les souffrances causées par les inondations, ainsi que par la pluriculturalité.

Dans notre doyenné, il n'y avait plus aucune communauté religieuse depuis des années ; la venue à la demande de notre évêque de cette communauté religieuse internationale de quatre soeurs de l'Instruction Chrétienne (deux congolaises et deux brésiliennes) est donc un signe d'espérance puisqu'elles auront pour mission essentielle l'évangélisation avec une priorité pour la pastorale des jeunes, et ce au service des quatre unités pastorales du doyenné.


La communauté sera hébergée dans l'appartement créé pour elle dans les locaux du CARREFOUR SAINT REMACLE, qui comprend aussi une salle de réunions et de rencontres et accueille parallèlement le Service Social jadis implanté au CMK et qui reçoit de nombreuses familles précarisées.


Après la célébration d'installation des Soeurs qui eut lieu ce dimanche 13 mars en l'église décanale St-Remacle en présence d'une foule nombreuse de fidèles de tous les coins du doyenné, de diverses communautés religieuses et présidée par l'évêque Mgr Jean-Pierre Delville, ce dernier a béni les locaux où résideront les Soeurs, ainsi que les autres infrastructures du CARREFOUR.



Les travaux ne sont pas terminés (sauf l'appartement des Soeurs et le Service Social), l'asbl CARREFOUR SAINT REMACLE a encore besoin de fonds supplémentaires pour mener le projet jusqu'au bout et remplir ses engagements. Vous pouvez adresser vos dons au compte de l'asbl Carrefour BE26 0689 3427 5129, ou via le compte de CARITAS SECOURS LIEGE : BE04 2044 8007 6231 en communiquant le n° de dossier "projet 732 366" pour obtenir la déduction fiscale pour les dons à partir de 40 euros. Merci de votre soutien ! 


Quelques photos de la journée - et une vidéo: