C’était en
mars 2020...
Le Petit
Journal Hong Kong a décidé de diffuser ce poème anonyme lu sur les réseaux
sociaux. À tous les citoyens de Hong Kong et du monde entier, gardez courage.
Photo : la Bauhinia est le symbole de Hong Kong.
C'était
en mars 2020 ...
Les rues étaient vides, les magasins fermés, les gens ne pouvaient plus sortir.Mais le printemps ne savait pas, et les fleurs ont commencé à fleurir, le soleil brillait, les oiseaux chantaient, les hirondelles allaient bientôt arriver, le ciel était bleu, le matin arrivait pus tôt.
Les rues étaient vides, les magasins fermés, les gens ne pouvaient plus sortir.Mais le printemps ne savait pas, et les fleurs ont commencé à fleurir, le soleil brillait, les oiseaux chantaient, les hirondelles allaient bientôt arriver, le ciel était bleu, le matin arrivait pus tôt.
C'était en mars 2020 ...
Les jeunes devaient étudier en ligne, et trouver des occupations à la maison, les gens ne pouvaient plus faire de shopping, ni aller chez le coiffeur. Bientôt il n'y aurait plus de place dans les hôpitaux, et les gens continuaient de tomber malades.
Mais le printemps ne savait pas, le temps d'aller au jardin arrivait, l'herbe verdissait.
Les jeunes devaient étudier en ligne, et trouver des occupations à la maison, les gens ne pouvaient plus faire de shopping, ni aller chez le coiffeur. Bientôt il n'y aurait plus de place dans les hôpitaux, et les gens continuaient de tomber malades.
Mais le printemps ne savait pas, le temps d'aller au jardin arrivait, l'herbe verdissait.
C'était en mars 2020 ...
Les gens ont été mis en confinement. pour protéger les grands-parents, familles et enfants. Plus de réunion ni repas, de fête en famille. La peur est devenue réelle et les jours se ressemblaient.
Mais le printemps ne savait pas, les pommiers, cerisiers et autres ont fleuri, les feuilles ont poussé.
Les gens ont été mis en confinement. pour protéger les grands-parents, familles et enfants. Plus de réunion ni repas, de fête en famille. La peur est devenue réelle et les jours se ressemblaient.
Mais le printemps ne savait pas, les pommiers, cerisiers et autres ont fleuri, les feuilles ont poussé.
Les gens ont commencé à lire, jouer en famille, apprendre une langue,
chantaient sur le balcon en invitant les voisins à faire de même, ils ont
appris une nouvelle langue, être solidaires et se sont concentrés sur d'autres
valeurs.
Les gens ont réalisé l’importance de la santé, la souffrance, de ce monde qui
s'était arrêté, de l’économie qui a dégringolé.
Mais le printemps ne savait pas. les fleurs ont laissé leur place aux fruits, les oiseaux ont fait leur nid, les hirondelles étaient arrivées.
Mais le printemps ne savait pas. les fleurs ont laissé leur place aux fruits, les oiseaux ont fait leur nid, les hirondelles étaient arrivées.
Puis le
jour de la libération est arrivé, les gens l'ont appris à la télé, le virus
avait perdu, les gens sont descendus dans la rue, chantaient, pleuraient,
embrassaient leurs voisins, sans masques ni gants.
...Et c'est
là que l'été est arrivé, parce que le printemps ne savait pas. Il a continué à
être là malgré tout, malgré le virus, la peur et la mort.
Parce que le
printemps ne savait pas, il a appris aux gens le pouvoir de la vie.
Source
anonyme